[n.m] Notre corps est peuplé d’une multitude de micro-organismes vivants (bactéries, champignons, levures, etc.) qui, ensemble, forment ce qu’on appelle le microbiote.

  • Le microbiote intestinal, présent dans notre écosystème digestif.
  • Le microbiote cutané, présent sur la peau.

Le microbiote intestinal ou flore intestinale compte environ 10.000 milliards de micro-organismes. Unique pour chaque humain, il évolue tout au long de la vie et lorsqu’il est en équilibre, il remplit plusieurs fonctions essentielles :

  • La digestion des aliments : les micro-organismes du microbiote sont responsables de la fermentation d’aliments non-digestibles, de fabriquer des vitamines, digérer des fibres, etc.
  • Une fonction d’immunité : si de nombreuses bactéries ont un effet bénéfique pour l’organisme, certaines peuvent être nocives. Le microbiote intestinal assure une protection contre ces dernières et contribue à rendre notre système immunitaire plus mature. Près de 60% des cellules immunitaires du corps humain sont localisées dans l’intestin.

Le microbiote cutané est constitué de micro-organismes divers. Tout comme le microbiote intestinal, il est unique pour chaque individu et dépend de différentes variables telles que le PH de la peau, l’environnement de vie, l’âge, etc. Il s’agit de la couche la plus externe après la couche cornée. Il remplit plusieurs rôles :

  • Équilibre l’acidité de la peau : il maintient le PH de la peau autour de 5,5, soit une valeur légèrement acide qui permet une protection contre les mauvaises bactéries et les agressions extérieures.
  • Protection et anti-infectieux : les bactéries présentes naturellement sur notre peau (aussi appelées bactéries commensales) protègent notre organisme en renforçant la barrière cutanée et en stimulant notre système immunitaire face aux bactéries pathogènes.
  • Réparation : même endommagé, le microbiote cutané est capable de se reconstituer afin de retrouver rapidement son rôle de barrière protectrice. En cas de plaie, le microbiote va stimuler les kératinocytes et des cellules immunitaires pour protéger la zone d’agents infectieux.